Guide pratique sur la durée de conservation des données (RGPD)

La conservation des données personnelles, pierre angulaire du RGPD, représente un défi majeur pour de nombreuses organisations. Naviguer entre les obligations légales, les recommandations de la CNIL et les besoins opérationnels pour déterminer la juste durée de conservation peut sembler complexe, voire intimidant. La crainte des sanctions est une préoccupation légitime, mais au-delà de la simple conformité, une gestion maîtrisée des durées de conservation est un pilier fondamental d ’une saine gouvernance des données et un levier de confiance pour vos clients et collaborateurs. Cet article va bien au-delà d’une simple énumération des règles ; il vous offre une approche stratégique, vous guidant pour transformer cette contrainte en un véritable atout, en vous montrant comment déterminer des durées de conservation même en l’absence de directives claires et comment intégrer cette démarche dans une vision globale de la gestion de l’information, impliquant une réflexion qui dépasse le cadre strictement juridique.

Article 26 RGPD : qui fait quoi en cas de traitement conjoint ?

Face au labyrinthe juridique du RGPD, s’assurer que vos collaborations professionnelles respectent l’Article 26 sur la responsabilité conjointe, sans risquer de lourdes sanctions ni des litiges complexes, est un défi majeur. Ce guide a été conçu pour aller bien au-delà d’une simple lecture de la loi. Nous allons non seulement décortiquer les obligations fondamentales et la définition des responsables conjoints, mais aussi mettre en lumière des aspects cruciaux souvent négligés : par exemple, l’impact significatif que l’Article 26 peut avoir sur l’ensemble de votre écosystème contractuel existant, y compris la nécessité d’aligner vos accords de sous-traitance (Art. 28) avec des processeurs communs ou vos contrats de service (SLA) avec des fournisseurs partagés. Nous explorerons également comment le Délégué à la Protection des Données (DPO) peut jouer un rôle stratégique pour anticiper et gérer ces interdépendances complexes, transformant la conformité en un véritable atout pour des partenariats sereins et sécurisés.

La CNIL annonce son plan stratégique 2025-2028

La CNIL vient de dévoiler son plan stratégique 2025-2028, structuré autour de quatre axes majeurs : l’intelligence artificielle (IA), la protection des mineurs, la cybersécurité et les usages numériques du quotidien (applications mobiles et identité numérique). Ce plan, qui vise avant tout à renforcer la protection des données personnelles et la sécurité dans un environnement numérique en constante évolution, offre à toutes les organisations l’opportunité de transformer ces exigences réglementaires en leviers de compétitivité et de confiance. L’objectif n’est pas seulement de se conformer à la réglementation, mais également d’optimiser les pratiques internes pour accompagner l’innovation et améliorer l’expérience utilisateur.

250.000€ + 150.000€ de sanctions, des leçons à tirer pour la conformité RGPD

La CNIL a récemment infligé deux amendes de 250 000 euros et 150 000 euros à des sociétés de voyance pour une série de manquements aux obligations du RGPD. Les manquements existants sont intéressants et méritent une analyse détaillée. Voyons ensemble ce que ces sanctions nous apprennent sur les bonnes pratiques à adopter.

Privacy Shield : les nouvelles règles de transfert de données vers les Etats-Unis

La question des transferts de données personnelles vers les Etats-Unis a fait l’objet d’une véritable saga judiciaires ces dix dernières années! En Europe, nous disposons d’un cadre juridique qui permet d’assurer une protection importante des données personnelles. Ce n’est pas le cas aux Etats-Unis qui ne disposent pas de ce niveau de protection, ayant adopté par principe la libre utilisation des données personnelles. Pour que le RGPD autorise le transfer des données de l’Europe vers les US, il fallait donc nécessairement disposer d’un cadre juridique spécial, qui confère le même niveau de protection aux données, une fois transférées outre-atlantique. C’est le rôle du Privacy Shield !

Le principe de minimisation imposé par le RGPD, attention aux données collectées !

Le principe de minimisation qui a été introduit dans le RGPD opère un changement majeur par rapport à la règlementation antérieure. En effet, il n’est désormais possible de collecter des données que si celles-ci sont strictement nécessaires aux finalités pour lesquelles elles sont collectées. Le changement est radical au regard de l’ancienne directive, qui permettait de collecter des données tant que cela n’était pas excessif. Aujourd’hui, il faut donc s’assurer que les données sont bien nécessaires, voir strictement nécessaires aux finalités définies par l’article 30 du RGPD.

L'article 30 du RGPD et la tenue des registres des activités de traitement (RT/ST)

L’Article 30 du RGPD impose une obligation essentielle de tenir un registre détaillant les activités de traitement des données personnelles mises en œuvre au sein des organisations. La loi impose, en effet, aux organisations de référencer les processus qui traitent des données personnelles, afin de pouvoir assurer leur conformité. Attention, cependant, on ne référence pas les données personnelles elles-mêmes, mais les activités qui vont engendrer le traitement de données personnelles (site web, newsletter, CRM…).

Audit RGPD : Les étapes clés pour évaluer votre conformité

L’audit RGPD va permettre à une organisation de vérifier qu’une organisation est bien conforme au règlement européen et permet d’éviter un risque de sanction. L’objectif de l’audit est d’identifier les principaux risques de l’organisation quant au traitement des données personnelles, afin de pouvoir les éliminer.

Comment mettre votre newsletter en conformité au RGPD

La newsletter est une ressource marketing essentielle qui doit faire l’objet d’une attention particulière au titre de la conformité RGPD pour deux raisons. La première est que la CNIL a ordonné à plusieurs reprises l’effacement de données n’ayant pas été collectées en conformité au RGPD. Cela peut donc avoir pour conséquence, par exemple, en cas de non-respect du consentement, de voir l’ensemble des efforts marketing d’une entreprise se volatiliser entièrement, ce qui peut avoir des conséquence catastrophiques en termes de chiffre d’affaires. Cela nous amène à la seconde raison qui tient au fait que la newsletter a souvent une place centrale pour les entreprises dans la relation client. C’est en pratique ce qui permet de rester connecté à ses prospects, et leur offir de la valeur régulièrement et rester sur leur radar le jour ou un besoin commercial se fait ressentir.

La mise en demeure : comment faire valoir vos droits (2024)

La mise en demeure est une démarche formelle par laquelle une personne, le créancier, demande à une autre, le débiteur, d’exécuter ses obligations contractuelles ou légales. C’est un outil juridique crucial qui permet de faire valoir ses droits et de préparer le terrain pour une éventuelle action en justice. Dans cet article, nous allons explorer en détail le cadre légal de la mise en demeure, les différents types existants, le processus de rédaction et d’envoi, ainsi que les conséquences juridiques qui en découlent.

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Thiébaut Devergranne
Thiébaut Devergranne
Thiébaut Devergranne est docteur en droit et expert en droit des nouvelles technologies depuis plus de 20 ans, dont 6 passés au sein des services du Premier Ministre. En savoir plus

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